Au niveau mondial et associatif , c’est en 1978 seulement qu’ un groupe de défenseur-e-s des droits humains a créé ce que l’on appelle aujourd’hui l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, personnes bisexuelles, trans et intersexes (ILGA World).
Les progrès juridiques sont récents (l’homosexualité en France n’a été décriminalisée qu’en 1981…), mais s’étendent rapidement dans le monde entier. C’est en 1990 que la communauté médicale mondiale renonce à placer l’homosexualité dans les désordres mentaux dans la 10 e édition (ICD-10) du « Classement statistique International des Maladies et problèmes relatifs à la santé ». A partir de là, les discriminations commencent à être reconnues. Mais lentement.
Les progrès dans la reconnaissance des transidentités et du refus d’assignation à un genre :
En mai 2018 seulement, l’Assemblée Mondiale de la Santé a approuvé dans la 11e édition du « Classement statistique International des Maladies et problèmes relatifs à la santé » (ICD-11) le déplacement des catégories relatives aux transidentités du chapitre des Troubles Mentaux et Comportementaux dans un nouveau chapitre sur la Santé sexuelle.
Au niveau légal des progrès ont été observés, notamment en Europe et en Amérique latine. Traduction de : ILGA World: Zhan Chiam, Sandra Duffy, Matilda González Gil, Lara Goodwin, and Nigel Timothy Mpemba Patel, Trans Legal Mapping Report 2019: Recognition before the law (Geneva: ILGA World, 2020).
En France : la dernière mise au point du Défenseur des Droits (18-06-20)