RÉTENTION = PRIVATION DE LIBERTÉ + RISQUE D’ EXPULSION
« La rétention administrative est une privation de liberté spécifique pour les étrangers en instance d’éloignement du territoire français. Il s’agit du placement par une préfecture, « pour le temps strictement nécessaire à son départ », « dans des locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire » d’un étranger qui fait l’objet d’une mesure d’éloignement forcé et qui ne peut quitter immédiatement le territoire français. La durée maximale de maintien en rétention est de 45 jours. Au-delà de cette période, l’étranger que l’administration n’aura pas réussi à reconduire devra être remis en liberté, souvent sans que sa situation ne soit régularisée. »
Les centres de rétention administrative ont une vocation nationale et sont créés par arrêté interministériel. Il existe actuellement 26 centres avec une capacité d’accueil variant de 8 à 240 places et une capacité totale de 1970 places.
Une violence intolérable faite à des hommes, des femmes, des enfants… dont la seule faute est de ne pas avoir de papiers.
Si ces ces personnes, familles ne sont pas libérées, l’expulsion suivra. Il ne sera nullement tenu compte des risques encourus dans le cadre d’un retour du pays qu’ils ont quitté, et où tous les dangers les attendent, prison, discriminations…
Lors du débat qui suivra la projection de « Contre les Murs » : Présence de la réalisatrice Neus Viala et de Odile Ghermani « Co-déléguée du groupe Étrangers-Immigrés » de la Ligue des Droits de l’ Homme
Conférence d’Odile Ghermani co responsable du groupe de travail Étrangers/Immigrés de la Ligue des Droits de l’Homme.